Depuis 2 semaines, nous étions sur les chapeaux de roues... Déménager toutes nos affaires dans un garde-meuble, nettoyer la maison, faire l'état des lieux, réguler notre situation administrative, dire au revoir à ceux avec qui nous avions partagé un peu de temps au cours de l'année 2008 dans cette région, la Loire, que ne nous connaissions initialement pas. Nous devions aussi, déposer notre chienne chez une amie dans le sud, près d'Albi, en "colonie de vacances" prolongée, avant de rejoindre les parents de Romain dans le sud, près de Sisteron puis rejoindre Paris pour prendre l'avion. Et c'était sans compter quelques petits souci de santé du papa de Mélanie...
Nous sommes finalement arrivé le 5 Août à Paris chez la soeur de Mélanie qui nous prétait gentillement son studio pour une nuit, elle même étant partie à Buenos Aires pour un mois. Le lendemain matin, branle-bas de combat, lever à 5H15 pour prendre un taxi à 6H direction Roissy Charles de Gaulle. Nous étions largement dans les temps pour notre vol prévu à 10H40. Mais arrivés à l'aéroport, nous sommes obligés de constater qu'il nous manque un sac. Inutile de retourner dans le studio, nous avons poste la clé à la grand-mère de Mélanie. Nous passons et repassons le déroulement des évènements pour savoir si nous avons oublié notre sac dans le studio ou sur le trottoir. Dans le doute nous réveillons la concierge par téléphone pour qu'elle aille vérifier: pas de sac en vue... Il nous reste deux options: partir et se faire envoyer la valise ultérieurement ou changer de vol. Jusqu'au dernier moment, nous essaierons de changer de vol, mais Air India n'ayant pas de comptoir à l'aéroport, il nous sera impossible de les joindre. Résignés, nous faisons donc la queue au comptoir d'enregistrement dès 8H30. Mais un afflux massif de voyageurs au moment du passage du portique de sécurité nous fait arriver 2 minutes trop tard au comptoir d'embarquement de notre vol: l'avion est là, le tunnel d'accès toujours en place, mais on nous interdit d'accéder à l'avion; ils préfèreront débarquer nos valises... Dur, dur... Surtout que la journée n'est pas finie. Il nous reste à aller courrir chez Air India à Paris pour changer nos billets d'avion et leur faire accepter que l'erreur ne vient pas de nous puis à rentrer à Blois chez les parents de Mélanie avec nos gros sacs en train.
Nous avons finalement réussi à changer nos billets d'avion pour le 16 Août, cela nous a laissé 10 jours pour nous reposer un peu et peaufiner l'organisation de nos sacs. Nous croyions en effet avoir droit initialement à 8 kg chacun en bagages à main et 20 kg en soute chacun alors que nous avions droit à 12 kg en bagages à main chacun. Au moment de l'enregistrement, nous nous sommes donc retrouvés avec 5 kg de bagages en trop, à raison de 30€/kg, et c'était sans compter qu'il nous manquait un sac de 6 kg... Nous avons donc décidé d'envoyer 7 kg d'affaire en poste restante à New-Delhi tout en nous assurant que nous pourrons tout racheter à New-Delhi en cas de perte.
Finalement, le depart du 16 Aout se sera bien passe. Un peu de retard a l arrivee, mais aucune difficulte ensuite pour trouver un taxi qui veuille bien nous emmener au milieu de la nuit dans le quartier de Majnukatila, au village de refugies tibetains. Nous finissons, fatigues mais contents par nous coucher a 2h du matin, heure locale.
Il ne nous aura pas fallu longtemps pour retrouver ces odeurs familieres d encens et ces habitudes locales qui nous deroutent tant lorsque lon arrive ici pour la premiere fois.
Le lendemain matin, premier petit plaisir que nous attendions depuis plusieurs semaines: une grande thermos de the au beurre sale... Je vous assure, un delice!
Mais New Delhi au mois d Aout c est aussi la mousson avec de la pluie et une chaleur plus que moite... Pas toujours facile a supporter lorsque l on arrive de nos contrees temperees.
Nous sommes a nouveau confrontes a ces contrastes qui caracterisent tant ce pays: un metro flambant neuf sur-securise avec au-dessus des familles entieres qui vivent dans des conditions que l on a du mal a imaginer, sans un toit, sans eau, juste posees la sur un trottoir parce qu il y a plus de place que sur celui d en face.
Au village de refugies tibetains, nous sommes certes un peu isoles, mais nous nous sentons un peu plus serains: pas de voitures, uniquement des petites ruelles avec des etales de choses improbables et des gens tres gentils. Des hauts parleurs diffusent les paroles du Dalai-Lama ou de la musique tibetaine, on peut entendre les cloches du gros moulin a priere du petit monastere.
Nous avons pu y trouver tout ce dont nous avions besoin. Nous sommes maintenant prets a partir pour Manali sur les contreforts de l Himalaya...
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