Derniers articles publiés:

mardi 24 mars 2009

Pourquoi repartir?

Nous sommes deux jeunes trentenaires avec de grands besoins d'évasion. Depuis l'année 2006 nous rêvons de voyages, de découvertes, de rencontres. Nous vivons notre quotidien avec en permanence ces envies de départ en toile de fond, comme une brume qui baignerait continuellement nos pensées. Nos expériences passées expliquent sans doute ce penchant pour l'itinérance...
Pour Mélanie, passionnée de chevaux depuis toujours, la Mongolie, son peuple de cavaliers et sa culture équestre représentait un véritable Eldorado. Romain, quant à lui, avait déjà eu une première expérience très enrichissante en Asie centrale lors d'une précédente expédition d'alpinisme au Kirghizstan. L'idée de retourner ensemble en Haute-Asie était donc acquise. Partir, donc... Mais partir 3 mois nous apparaissait comme un projet tronqué, un embryon de voyage, à peine partis que nous aurions été déjà revenus. C'est Romain et sa passion des montagnes qui a évoqué l'idée de poursuivre en nous rapprochant de l'Himalaya puis en traversant le Tibet et le Népal. Ce n'est que par la suite que les moyens de transport se sont imposés: le cheval en Mongolie, puis le vélo pour rejoindre et traverser la plus haute chaine de montagnes au monde et enfin à pied pour y faire une incursion: nous voulions prendre le temps de vivre pleinement nos 8 mois d'itinérance. Nous n'étions expérimentés, ni en voyage à cheval, ni en voyage à vélo, mais l'envie était née et a fait le reste. Une longue période de préparation a été nécessaire pour le choix de notre matériel, pour l'apprentissage de certaines techniques mais surtout pour aiguiser nos motivations qui, nous le savions, nous permettraient de faire face, ensuite sur le terrain, aux situations difficiles.
Nous en sommes revenus pas tout à fait comme avant... mais surtout avec l'idée en tête que c'était possible.
En Mongolie, nous avons pâtit de l'inertie d'une caravane de 3 chevaux (deux de selle et un de bât) alors qu'au Tibet, nous étions plus rapides avec nos vélos, mais frustrés de devoir nous contenter de routes ou de grandes pistes pour pouvoir progresser. Quant au Népal où nous avons évolué à pied, nous étions dépendants pour notre nourriture et notre logement des possibilités qui s'offraient à nous. Bref, aucune des solutions choisies ne nous est apparues, à postériori, comme étant idéale.
Mais l'envie de repartir s'est vite fait ressentir. Le Tibet a été comme une évidence tant nous avons été fascinés par cette région de monde, et ses habitants. Nous repartirons donc, à pied cette fois-ci avec un cheval de bât, au Tibet.

1 commentaires:

filipe,  6 juillet 2009 à 13:32  

Bravo pour votre projet ! Serait il possible d'afficher sur votre blog une carte du parcours que vous souhaitez suivre ?
@+

POURQUOI VOYAGER?...
L'objectif de notre blog est de partager avec vous toutes les étapes de notre voyage depuis sa préparation jusqu'à d'ici quelques temps nous l'espérons, le récit de nos aventures.
Mais d'abord, d'où vient notre motivation?
Au cours de notre traversée du Tibet à vélo en 2007, nous avons été absolument fascinés par les Tibétains, leur culture, leur pays, leur ferveur et leur mode de vie.
Une fois rentrés en France, il était évident que nous devions y retourner mais à pied cette fois-ci pour pouvoir emprunter les chemins qui nous avaient fait rêver et après avoir appris le Tibétain afin d'aller à la rencontre des habitants de ce magnifique pays.
Notre expérience de 3 mois passés à cheval en Mongolie a fini de nous convaincre de l’intérêt d’utiliser un animal de bât. En voyageant à pied, nous comptons nous libérer de l’inertie d’une caravane de plusieurs chevaux.
Les 4 premiers mois de notre périple prévus au Ladakh et au Zanskar, en Inde, d'Août à Novembre 2009 vont nous permettre notamment de trouver les solutions pour nourrir notre animal de bât dans les montagnes arides de l'Himalaya.
Nous profiterons ensuite de l’hiver 2009-2010 pour approfondir nos connaissances en Tibétain à Dharamsala. Mais notre objectif principal est de parcourir dès le printemps 2010, à pied, les 5000 km à travers les Hauts Plateaux Tibétains qui séparent Yecheng de Lhassa.
La performance physique n’est pas notre seule motivation. Nous espérons pouvoir expérimenter l'isolement, le dépassement de soi et vivre selon leur mode de vie basé sur l'essentiel afin d'ouvrir notre esprit à une profonde réflexion sur notre condition. Mais nous aurons surtout à cœur de pouvoir créer des liens sincères par le biais de l’échange et du partage avec les familles que nous allons rencontrer et d’en témoigner.

  © Blogger templates ProBlogger Template by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP