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lundi 30 mars 2009

Le choix du bât

Le choix de notre bât découle d'une longue réflexion qui essaie d'intégrer à la fois notre expérience passée en Mongolie mais aussi nos lectures concernant les autres voyageurs à cheval.


Nous avons choisi un bât fabriqué par Hugues Pétel, de type Pampa, plus adapté au profil du dos des mules que nous espérons trouver au Ladakh puis au Tibet. L'arçon sera ouvert pour faciliter l'arrimage de charges avec une corde par le biais d'un nœud du type "nœud de baril". Les platines seront remplacées par des crochets pour pouvoir y fixer nos sacs. Les sacs utilisés seront ceux classiquement utilisés pour le transport de matériel en montagne. Il est prévu de les transformer pour faciliter le bâtage, geste que nous répéterons plusieurs fois par jour.
Pour assurer plus de confort à notre animal de bât, nous avons opté pour des panneaux en cuir courts à glisser sous les arçons. Le rabotage des arçons restera possible pour adapter très précisément leur profil à la conformation du dos de la mule. Le sanglage sera double en trois points. Nous prévoyons de fabriquer un avaloire et une bricole pour assurer une meilleure fixité du bât en terrain accidenté.

Ci dessous des photos qui montrent le type de sac que nous avons déjà utilisé en Mongolie sur notre précédent bât à croisillon, ainsi que l'avaloire et la bricole que nous avions fabriqués.





Pour le tapis de selle: la première épaisseur sera constituée d'un vet-bed adapté au profil dégarotté de la mule. Une serpentine de colle en silicone sur la face externe devrait éviter qu'il recule. Les intérêts du ved-bed: un entretien facile et une matière "anti-escarre". Le deuxième tapis devra être trouvé sur place. Nous essaierons de nous procurer du feutre en surface et en épaisseur suffisante.
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mardi 24 mars 2009

Pourquoi repartir?

Nous sommes deux jeunes trentenaires avec de grands besoins d'évasion. Depuis l'année 2006 nous rêvons de voyages, de découvertes, de rencontres. Nous vivons notre quotidien avec en permanence ces envies de départ en toile de fond, comme une brume qui baignerait continuellement nos pensées. Nos expériences passées expliquent sans doute ce penchant pour l'itinérance...
Pour Mélanie, passionnée de chevaux depuis toujours, la Mongolie, son peuple de cavaliers et sa culture équestre représentait un véritable Eldorado. Romain, quant à lui, avait déjà eu une première expérience très enrichissante en Asie centrale lors d'une précédente expédition d'alpinisme au Kirghizstan. L'idée de retourner ensemble en Haute-Asie était donc acquise. Partir, donc... Mais partir 3 mois nous apparaissait comme un projet tronqué, un embryon de voyage, à peine partis que nous aurions été déjà revenus. C'est Romain et sa passion des montagnes qui a évoqué l'idée de poursuivre en nous rapprochant de l'Himalaya puis en traversant le Tibet et le Népal. Ce n'est que par la suite que les moyens de transport se sont imposés: le cheval en Mongolie, puis le vélo pour rejoindre et traverser la plus haute chaine de montagnes au monde et enfin à pied pour y faire une incursion: nous voulions prendre le temps de vivre pleinement nos 8 mois d'itinérance. Nous n'étions expérimentés, ni en voyage à cheval, ni en voyage à vélo, mais l'envie était née et a fait le reste. Une longue période de préparation a été nécessaire pour le choix de notre matériel, pour l'apprentissage de certaines techniques mais surtout pour aiguiser nos motivations qui, nous le savions, nous permettraient de faire face, ensuite sur le terrain, aux situations difficiles.
Nous en sommes revenus pas tout à fait comme avant... mais surtout avec l'idée en tête que c'était possible.
En Mongolie, nous avons pâtit de l'inertie d'une caravane de 3 chevaux (deux de selle et un de bât) alors qu'au Tibet, nous étions plus rapides avec nos vélos, mais frustrés de devoir nous contenter de routes ou de grandes pistes pour pouvoir progresser. Quant au Népal où nous avons évolué à pied, nous étions dépendants pour notre nourriture et notre logement des possibilités qui s'offraient à nous. Bref, aucune des solutions choisies ne nous est apparues, à postériori, comme étant idéale.
Mais l'envie de repartir s'est vite fait ressentir. Le Tibet a été comme une évidence tant nous avons été fascinés par cette région de monde, et ses habitants. Nous repartirons donc, à pied cette fois-ci avec un cheval de bât, au Tibet.
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jeudi 12 mars 2009

La quadrature du cercle...

Un de nos soucis majeurs dans l'organisation de notre voyage reste l'anticipation des problèmes liés à l'usure des pieds de notre animal de bât, si important pour nous puisqu'il sera le garant de notre autonomie alimentaire sur plusieurs semaines dans des zones semi-désertiques (les Chang Tang au Tibet) où les rencontres seront probablement inexistantes.
Au cours de notre précédent voyage, en Mongolie, nous avons pu constater l'usure prononcée des sabots de nos chevaux (en particulier ceux de notre cheval de bât) après 1200 km effectués sans fer ni hippo-sandale: il était net que leurs pieds étaient douloureux dès que le terrain devenait sec et caillouteux. Il était temps que notre chevauchée s'arrête pour leur permettre de refaire de la corne.
Au Tibet, nous ne pourrons raisonnablement pas compter sur d'éventuels maréchaux-ferrants: comme en Mongolie, le ferrage des chevaux ne fait pas (ou peu) partie de leur habitudes. Au mieux, nous trouverons des ânes ou des mules à acheter à Yécheng qui seront ferrées puisque nous serons encore en pays Ouïgour où les traditions ne sont pas les mêmes. Il est très peu probable que nous puissions les faire referrer par la suite.

Plusieurs options s'offrent à nous:

  • Partir de Yécheng avec une mule non ferrée et s'assurer de la qualité de ses sabots et de son parage tout au long du voyage, quitte à utiliser des hippo-sandales quand cela s'avèrera nécessaire ou à prévoir de longues périodes de repos (plusieurs jours) pour permettre la repousse de la corne.
  • Partir de Yécheng avec une mule ferrée et essayer de faire durer cette ferrure le plus longtemps possible ( environ 1000 km) avant de faire une transition vers des sabots nus (quitte à utiliser des hippo-sandales pendant cette période toujours difficile).
Mais les problèmes sont multiples: prévoir de déferrer implique plus de matériel de maréchalerie (et donc du poids en plus) ainsi qu'un sérieux coup de main à acquérir pour pouvoir déferrer en toute sécurité tandis que l'utilisation des hippo-sandales nécessite de connaitre préalablement très précisément la taille des pieds de notre mule. Assurer le parage naturel implique, de son côté, une acquisition de connaissances théoriques et pratiques.
Enfin, pour tout cela, encore faudra-t-il avoir à faire à une mule manipulable: en Mongolie, il aurait était impossible de parer les pieds de nos chevaux, ils n'en avaient juste pas l'habitude... Lire la suite...

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mardi 3 mars 2009

Les images qui nous ont fait réfléchir...

Parmi les vidéos, films et documentaires que l'on a pu visionner, voici une liste de ceux qui nous ont le plus marqués. Ils ont tous, à leur manière, influé sur l'élaboration de notre voyage, sur nos motivations, sur nos décisions. Des moments boulversants dans tous les cas: à voir absolument!
Pour nous décider définitivement d'aller au Zanskar:

A propos du Tibet de l'ouest et des Chang Tang en particulier:

Sur le voyage au long cours:

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lundi 2 mars 2009

Pourquoi, diable, aller se perdre dans les Chang Tang!

Pour vous donner un aperçu de ce qui nous donne envie d'aller y faire un tour...
Magnifiques photos de Wal+ (Mountainbike Expedition) sur le site de panoramio et leurs vidéos sur youtube. Lire la suite...

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POURQUOI VOYAGER?...
L'objectif de notre blog est de partager avec vous toutes les étapes de notre voyage depuis sa préparation jusqu'à d'ici quelques temps nous l'espérons, le récit de nos aventures.
Mais d'abord, d'où vient notre motivation?
Au cours de notre traversée du Tibet à vélo en 2007, nous avons été absolument fascinés par les Tibétains, leur culture, leur pays, leur ferveur et leur mode de vie.
Une fois rentrés en France, il était évident que nous devions y retourner mais à pied cette fois-ci pour pouvoir emprunter les chemins qui nous avaient fait rêver et après avoir appris le Tibétain afin d'aller à la rencontre des habitants de ce magnifique pays.
Notre expérience de 3 mois passés à cheval en Mongolie a fini de nous convaincre de l’intérêt d’utiliser un animal de bât. En voyageant à pied, nous comptons nous libérer de l’inertie d’une caravane de plusieurs chevaux.
Les 4 premiers mois de notre périple prévus au Ladakh et au Zanskar, en Inde, d'Août à Novembre 2009 vont nous permettre notamment de trouver les solutions pour nourrir notre animal de bât dans les montagnes arides de l'Himalaya.
Nous profiterons ensuite de l’hiver 2009-2010 pour approfondir nos connaissances en Tibétain à Dharamsala. Mais notre objectif principal est de parcourir dès le printemps 2010, à pied, les 5000 km à travers les Hauts Plateaux Tibétains qui séparent Yecheng de Lhassa.
La performance physique n’est pas notre seule motivation. Nous espérons pouvoir expérimenter l'isolement, le dépassement de soi et vivre selon leur mode de vie basé sur l'essentiel afin d'ouvrir notre esprit à une profonde réflexion sur notre condition. Mais nous aurons surtout à cœur de pouvoir créer des liens sincères par le biais de l’échange et du partage avec les familles que nous allons rencontrer et d’en témoigner.

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